Albert Camus nous le disait déjà, lorsqu’en 1929 il rejoint le Racing Universitaire Algérois (RUA). S’il ne deviendra jamais un grand gardien, Camus restera toute sa vie passionné de ce sport et considéra le football comme une véritable école de la vie. « Le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités » Albert Camus.
Cette vision ne se limite pas à la pratique du football. Le sport dans sa globalité est reconnu comme un facteur d’intégration sociale, source d’engagement et d’épanouissement personnel. Si le travail en entreprise requiert rigueur et esprit d’équipe, le sportif.ve en est le candidat.e idéal.e. Lieu de diversité marqué par le collectif, le goût du courage et de l’effort… Le terrain de sport se révèle être un lieu d’apprentissage inégalé. Convaincus que le sport joue un rôle majeur dans l’éducation et l’insertion des jeunes en société, Jean-Philippe Acensi et Jean-Claude Perrin fondent en 1997 « Fais – nous rêver ». Un mouvement associatif œuvrant dans la détection des meilleures initiatives en matière d’éducation et d’insertion par le sport au sein des clubs sportifs.
De ce mouvement naîtra l’Agence pour l’Education par le Sport (APELS), organisation nationale d’inclusion par le sport destinée à la jeunesse peu ou non diplômée. Elle permet à des jeunes talents issus des territoires oubliés d’être reconnus pour leurs compétences et « savoir-être », de prendre en main leur avenir pour d’accéder à l’emploi. En 2020, l’APELS se lance dans la création de l’École de l’inclusion par le sport. L’occasion de lancer en parallèle un projet d’architecture de marque cohérente, en adéquation avec cette envie de grandir et d’agir en faveur des jeunes. Comment mettre en lumière le rôle d’accompagnateur de l’APELS en faveur de l’emploi des jeunes sportifs et sportives ?